Les ressources minières appartiennent à la Nation française. Le PER est une décision de l’État par laquelle il octroie à une entreprise l’exclusivité pour mener un projet de recherche de ressources minières. Il s’agit d’une étape administrative préalable. Le PER n’autorise pas à réaliser des travaux de recherche susceptibles d’avoir des impacts significatifs. Ceux-ci, selon leur nature, sont subordonnés soit à une déclaration préalable auprès de l’autorité compétente (la préfecture) soit à une autorisation qui est soumise à l’accomplissement d’une enquête publique. Un PER est délivré sur la base des capacités techniques et financières du demandeur. Il a une durée de validité de 3 à 5 ans et peut être renouvelé deux fois.
Par cette décision, l’État autorise La Compagnie des Mines Arédiennes à engager des recherches minières sur une zone déterminée avec la garantie d’avoir l’exclusivité de ces recherches pendant une durée fixée à 3 ans, soit jusqu’en octobre 2025.
En février 2024, la Compagnie des Mines Arédiennes a déposé une demande de prolongation des PER Douillac et Pierrepinet pour cinq ans, portant la validité des permis de recherches à octobre 2030.
En janvier 2024, la Compagnie des Mines Arédiennes a déposé une demande d’extension du PER Douillac portant la superficie totale à 297,98 km². Cette demande concerne les communes de Château-Chervix, Coussac-Bonneval, Glandon, Ladignac-le-Long, La Meyze, La Roche-l’Abeille, Le Chalard, Meuzac, Saint-Priest-Ligoure, Saint-Yrieix-la-Perche dans le département de la Haute-Vienne, et Jumilhac-le-Grand dans le département de la Dordogne.
Une demande d’extension de PER est soumise à la même procédure que l’attribution d’un PER. Elle prévoit donc une mise en concurrence et une consultation publique.
Cette demande d’extension vise à élargir le périmètre des recherches. En effet les informations récoltées lors de l’étude des archives historiques mettent en évidence un secteur d’intérêt minier très vaste, s’étendant bien au-delà des périmètres des trois PER octroyés. Elle permettra également de disposer de plus de souplesse dans la localisation des travaux de recherches sur des zones moins sensibles d’un point de vue environnemental ou sociétal.
Les études environnementales en cours et les contacts permanents avec les parties prenantes locales permettent d’identifier ces zones sensibles sur les périmètres des PER.